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En 2009 sortait sur Wii un jeu d’action du nom de Muramasa : The Demon Blade. Pas vraiment adapté à la console (manette pourrie pour un jeu nerveux) et à son public qui ne jurait que sur les licences Nintendo et autres minis-jeux « raclette », il n’a pas eu le succès espéré. Mais 4 ans plus tard, Vanillaware a eu la bonne idée de le ressortir sur Playstation Vita, ce qui le transformera en chef-d’œuvre immanquable paré d’un nouveau titre très à propos : Muramasa Rebirth. Pour son passage à la console portable de Sony, il a d’ailleurs eu droit à une nouvelle traduction en anglais (bien plus aboutie que le la version française ignoble de la version Wii) pour se rapprocher de l’esprit du jeu.

Pour les 99% des gens qui seraient passés à côté, Muramasa est donc un beat’em all en scrolling horizontal, entendez par là un jeu où l’on frappe tout ce qui bouge dans des environnements dans une vue en 2D, comme à la bonne époque des Street of Rage ou Double Dragon pour les plus vieux. Pour faire simple, on avance, on frappe, on avance, on frappe, avec une possibilité des combinaisons de touches simples à réaliser mais qui demanderont un peu d’entrainement tout au long du jeu pour en tirer les meilleurs profits, surtout lorsque vous devrez affronter des boss faisant 50 fois la taille de votre avatar. Les différents modes de difficulté permettent au passage de prendre du plaisir que vous soyez débutant ou joueur confirmé (il y a même un mode « fury » pour les plus téméraires).

Mais là où Muramasa se distingue des productions du même genre, c’est par son univers. Prenant place dans l’Ère Genroku, vous incarnez au choix Momohime, princesse de Narukami, dont le corps est possédé par Jinkuro, un épéiste rompu au maniement de lames démoniaques, ou Kisuke, un ninja amnésique semblant avoir fait de terribles choses. À travers tout le Japon féodal, vous devrez accomplir votre quête en combattant toutes sortes d’ennemis sortis du folklore japonais comme les Yûreis (fantômes), les Tengus (esprits de la forêt), les Kappas (esprits de la rivière)… et bien sûr de nombreux Dieux Japonais légendaires dont je vous laisse la surprise. À noter que chaque personnage a sa quête personnelle à réaliser,  des boss attitrés, une route unique où ils seront parfois amenés à se croiser, et même des fins alternatives.

Et ce voyage bien que périlleux vaut vraiment la peine, quand on voit le travail réalisé sur les arrière-plans. Inspirés d’estampes japonaises, chaque nouveau tableau est un appel à l’aventure dans ce Japon du XVIIe Siècle. Plus encore que le scénario ou que l’envie de se défouler, la découverte de nouveaux paysages vous forcera à avancer encore et encore. Surtout que l’écran OLED de la console magnifie chaque décor, bien plus qu’à l’époque de la Wii branchée sur la vieille télé cathodique. Sans exagérer, je pense qu’il s’agit du jeu le plus beau auquel j’aie joué de ma vie. J’ai dû faire 300 screens pendant tout le jeu, avec un ma fou à me décider lesquels mettre pour accompagner ce petit texte. Il n’est pas rare de s’arrêter de jouer uniquement pour contempler ces fresques. Et Tout ça sur une  bande-son onirique composée par Sakimoto Hitoshi (Final Fantasy Tactics, Final Fantasy XII, Vagrant Story), l’expédition n’en est que plus agréable.

Mais vous avez tout de même un but à accomplir. Et pour ce faire, vous pourrez compter sur le forgeron Muramasa pour vous créer des sabres japonais courts ou longs, aux pouvoirs et aux caractéristiques uniques. Certains vous permettront par exemple d’attaquer à distance en envoyant des tornades, d’autres vous offriront la possibilité de sortir des combinaisons surpuissantes, quand d’autres s’occuperont de vous protéger contre le feu. Pour un total de 108 à débloquer (en remplissant certaines conditions), la liste étoffée de lames permettra à chaque joueur de choisir l’approche qui lui convient pour « tataner du ninja ». Comptez également sur les auberges pour vous nourrir et vous rendre reposer, sur les marchands ambulants pour vous fournir en équipements (carte des lieux, ingrédients pour cuisiner, bombes, antidotes…) et vous obtenez un jeu d’action complet mâtiné de composantes RPG incontournable. À votre bon cœur messieurs-dames, disponible uniquement sur le store pour 25€ (et 4DLC en cours de parution avec de nouveaux personnages), aucune raison de passer à côté.




Muramasa Rebirth
Muramasa Rebirth
Muramasa Rebirth
Muramasa Rebirth
Muramasa Rebirth
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Muramasa Rebirth
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Tag(s) : #Test jeux vidéo
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