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FORZA MOTORSPORT 5

Revêtez votre combinaison, mettez vos gants de conduite et couvrez vous de votre plus beau casque. Faites chauffer le moteur, assurez votre prise sur le volant et préparez vous au décompte final... 3, 2, 1, partez !

Ce n'est pas une première dans ces pages, notre ami Ben nous ayant gratifié d'une critique à propos de Fast and Furious 6 peu après sa sortie en France, nous allons aujourd'hui traiter de sport automobile. Cependant, après nombre de shooter à la troisième personne, de jeux d'actions de tout type et d'aventures aussi diverses que variée, il s'agit là de notre premier test lié aux quatre roues.

Et nous n'allons pas commencer en douceur, ça non. Traitons donc d'un jeu tout nouveau tout beau, sur la toute dernière génération de console de salon !

Parlons donc de Forza Motorsport 5.

Forza 5 est un jeu de simulation automobile édité par Microsoft et édité par Turn 10. Il s'agit du troisième opus de la saga façonné par ces derniers. Et autant vous dire qu'après une reprise du flambeau grandiose avec le quatrième opus de la série (encensé par la critique comme la nouvelle référence en jeu de course automobile devant l’indétrônable Gran Turismo) et du spin off Horizon sorti peu après, les petits gars du studio avaient fort à faire en présentant le seul jeu de simulation automobile du line up de la nouvelle génération de consoles de jeux de salon, à savoir la Xbox One et la PS4. Réussite ou gros foirage ? Je vais tâcher d'être le plus simple pour vous faire parvenir à un bilan, quel qu’il soit !

Forza est à Microsoft ce qu'est Gran Turismo pour Sony. Véritable plate forme graphique de ces machines, on entend souvent dire de ces deux séries qu'elles exploitent à fond leur support et qu'elles poussent le détail au plus infime détail. La première chose qui se produit lorsque vous allumez le jeu sur votre dernière Xbox est une projection immédiate dans une course au volant d'un sublime concept car après une vidéo fourmillante d'effet de lumière, de particules et de microscopique pixels invisibles tellement ce que vous avez sous les yeux est méticuleux.

Le premier contact avec le jeu se fait donc très judicieusement au coeur du sujet : à fond, sur un circuit, sans le moindre tutoriel. Juste vous, une piste sublime (celle de Prague, certainement la plus belle qui soit d'ailleurs) et une voiture incroyable (créée pour le jeu uniquement !). On pourrait se dire que c'est vache, mais les aides à la conduite sont telles qu'il s'agit plus d'une entrée en matière que d'un véritable challenge, et heureusement. Néanmoins, cette présentation le temps d'une course vous permet déjà de vous rendre compte que vous n'êtes plus sur la génération de consoles de 2007, mais bien la nouvelle.

Un tutoriel qu'il est long !

Mais si vous pensez qu'après cet avant gout biblique vous alliez être libre de vous jeter sur le multijoueur, ou bien que vous alliez pouvoir choisir en toute liberté votre premier monstre mécanique, le modifier à votre guise et vous lancer sur une course libre, détrompez vous. Apparemment, les concepteurs ont jugé bon de vous accompagner longtemps histoire que vous compreniez dans quoi vous mettez les pieds. Vous allez devoir choisir une première machine parmi une petite dizaine de modèles de sportives compactes et vous coltiner huit courses du mode solo du jeu. Comptez bien une bonne demie heure pour en venir à bout et je suis gentil avec l'estimation ! Néanmoins, ce long terme à passer est indispensable à l'un des points forts du titre, nous y reviendrons plus tard si vous le voulez bien.

Cet avant gout vous permet donc de faire connaissance avec l'univers graphique de l'opus, son univers sonore et sa maniabilité. Si les contrôles de jeux sont de base en mode ultra simple, comprenez une aide à la conduite totale : Tracé, assistance au virage, au freinage, vitesses en automatique et collision arcade (comprenez aucune incidence sur le comportement de votre bolide), vous pourrez dès la première course du premier championnat vous émanciper de tout soutient (si vous êtes barge ou expert). Pour ma part, l'aide au virage, celle au freinage et la collision arcade sont de vrais tueur d'immersion, mais il en faut pour tout les goûts. Bref, tout cela est paramétrable à votre guise dès les premières minutes. Votre première rencontre avec Forza vous intriguera aussi au niveau du toucher, en plus de la vue, subjugué par tant de beauté et votre ouïe, sollicitée de toute part, la nouvelle manette Xbox One donne tout ce qu'elle a dans ce jeu. Vous ressentirez les accélération, les freinages, les changements de vitesse, les sous-virages, les drifts, les percussions sur votre carrosseries et j'en passe tant que je risque la peine de mort à ne pas les citer !

Mais alors à quoi bon cette introduction longue et pesante ? Et ben pas à rien ! Parfaitement ! Les trois premiers tracés, en plus de vous en faire voir plein les mirettes, permettent au jeu de mieux vous connaître. Votre façon d'agir, de réagir en fonction d'une situation, votre agressivité au volant, votre audace, vos tentatives, tout est calculé et intégré pour une des plus grosses nouveauté de la série : Le Drivatar.

Qu'est ce donc que ce petit animal me direz vous ? Et bien le Drivatar, il s'agit de votre vous numérique. Ce brave bonhomme vous incarnera dans les courses de vos amis assez intelligents pour activer le mode éponyme dans leurs options de courses (car oui, il faut être débile pour ne pas le faire... L'IA standard du jeu est aux fraises, totalement...).

"Ah mais non, hein ! Je suis une bille moi, je débute, et mon Drivatar va être tout naze en course et m'afficher grave devant mes potes !" Me direz vous...

Et ben vous vous plantez totalement ! Retournez sur votre trottinette ! Parce que votre brave vous numérique s'améliore avec vous et même sans vous lorsqu'il cours sur les pistes virtuelles avec des gens partout dans le monde ! Votre taux de synchronisation entre vous et lui augmente avec les heures passée à jouer, que ce soit en solo ou en ligne.

Passons aux choses sérieuses !

Une fois le premier championnat passé, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. Car primo, vous allez y gagner vos premiers sousous ! Et donc vous ruiner dans l'achat d'un nouveau bolide, qui sait ? Comment se passe donc la vie dans les menus de FM5 ? Fan de Microsoft, soit heureux, car comme l'interface d'un Windows 8 ou de celui de ta nouvelle console rutilante, celle de Forza reprend l'identité du damier. Il ne s'agit d'ailleurs pas du seul jeu à user de ce genre de menu. Ryse aussi, présent au line-up de la One et exclusivité de cette dernière est pourvu ainsi. Ce qui nous amène à un premier contact épuré, quelque peu austère, mais loin d'être désagréable à l’œil, car plus uni que son modèle.

L’accueil vous permet donc de rentrer en mode campagne, le solo "scénarisé", mode divisé en huit chapitres eux mêmes divisés en trois à six championnats qui comptent chacun huit courses obligatoire pour accomplir le championnat plus sept courses bonus. Vous y trouverez différentes épreuves, en commençant par la classique course entre vous et les drivatars (intelligents et surprenants) ou l'IA basique (aussi stupide qu'une paire de vieilles pantoufles). Des courses de quilles, des duels, des modes dépassements de voitures ou des courses centrées autour d'une marque viendront parfois rythmer ce mode solo...

Qui est chiant comme la mort, je me dois de vous le dire. Heureusement que les Drivatars sont là pour pimenter les courses, parce que franchement, sans ça, le solo n'aurait absolument aucun intérêt ! Mais il le mode solo à le mérite de vous faire découvrir les différents genres de voitures que vous pourrez être amenés à piloter. Car 200 bêtes sauvages attendent d'être domptées sur quatorze circuits différents, chacun possédant environ quatre tracés. Chacun de ces fauves a une manière exclusive de ronronner, de courir sur la piste et de rugir.

Le mode multijoueur, mode qui substituera nos attachants Drivatar à de vrais joueurs au bout du fil, vous permettra de jouter en fonction de votre niveau en un nombre gargantuesque de mode de jeux. Il serait de part trop long de vous les citer sur cette page... Mais mis à part la course de voitures divisés en classes, vous aurez plusieurs mode "chat" où le but est de chasser un joueur désigné par la partie pour le percuter (genre Roi de la Colline dans un jeu de tir) et un autre ou vous transmettrez un "hit" qui se propagera (Mode "infecté" dans un jeu de tir)... Un autre mode Dragster, ou bien un autre en mode Drift... J'en passe tellement que c'en est indécent. Des championnats mensuels sont lancés par Microsoft pour les fanatiques du volant accro au challenge. Bref, ce mode Multi est le cœur même du jeu. Lorsque vous aurez fait des milliers de tours de circuits en solo pour accomplir des tracés toujours plus parfaits, il sera certainement temps de prouver au monde ce que vous valez.

Dans notre damier, vous aurez aussi accès à un mode libre entièrement paramétrable, pour jouer en écran splitté jusqu'à deux joueurs, en compagnie, ou non, de un à seize drivatars ou IA (si c'est encore possible après tout ce que j'ai dis au sujet de cette demeurée congénitale) ou même en solo pour vous entraîner sur vos tracés préférés. Un mode rival vous fera défier un ami ou un joueur du live possédant un meilleur classement que vous sur tel ou tel circuit. Vous aurez accès à des informations via messages des développeurs, auxquels pourront se rajouter une ou deux voitures offertes en fonctions des événements, aux gains que votre Drivatar aura accumulé lors de ses courses alors que vous aviez le dos tourné ou aux derniers chronos que vos amis auront pourrit et que vous devrez à nouveau remporter pour pouvoir les vanner, à l'occasion.

Un atelier peinture ultra complet vous permettra aussi, depuis ce portail, de personnaliser le look de votre bolide sélectionné. Vous pourrez créer vos logos, vos peintures et les partager sur le live afin d'en faire profiter la communauté, ce qui provoquera une nouvelle rentrée d'argent si vos créations plaisent. Vous pourrez profiter du vivier colossale de talents en ligne pour personnaliser à l’extrême vos quatre roues dans leur esthétisme et devenir un mécène pour ces gentils pourvoyeurs de classitude absolue. Un second atelier mécanique sobrement intitulé "réglages" s'adresse aux experts mécaniques et où les moteurs pourront être disséqués pour aller chercher la performance toujours plus loin, mais un mode plus simple d'accès vous permettra déjà d'avoir un bolide compétitif rapidement si vous n'avez pas envie de vous faire titulariser un brevet de technicien automobile prochainement.

Enfin, le mode Forzavision vous permettra de tourner autour de votre véhicule favori, d'en ouvrir les portes et de vous installer à son volant dans le calme, comme si vous visitiez vous même votre garage, sans volonté de courir sur la piste... Juste pour le plaisir d'admirer une belle mécanique virtualisée au détail près.

Hey ducon ! T'as parlé de graphismes de modes de jeux et de gameplay là... Mais et les vroum vroum ? ça dit quoi ? Et y'a que ça ou bien ?

Et bien non mon bon neuneu ! Les sons sont parfaitement bien rendus. L'ambiance sonore, si l'on est bien équipé (casque ou ampli quali, home cinéma, je sais pas moi...), sera un vrai nectar auditif ! Moteur, dérapage, arrivée d'un concurrent à proximité, hurlement des moteurs dans le peloton, tout est là pour que le fan de belle mécanique en ai les poils qui se hérissent. Mais est ce bien tout ? Forza Motorsport 4 était maculé de pistes audio éléctro à peine audible... Enfin, je suppose que y'en a pour apprécier ce genre de musique... Mais qu'en est-il de cet opus ci ?

C'est Mozart qui rencontre Ferrari et alors tu sais pas la meilleur !

Et quelle est donc cette musique que vous entendez ? Celle de Halo ? Celle de Call of Duty Modern Warfare 2 ou bien encore celle de Assassin's Creed ? Aucune de ces trois là bande de filous ! FM5 est certainement le dernier endroit où je me serai prêter à en trouver, mais pourtant, le jeu est pourvu de l'une des meilleurs bande originales qu'il m'ait été donné d'entendre. Lorsque ses sons épiques s'emballent, vous ne faites plus qu'un avec votre véhicule, et dans un sentiment de vouloir sauver le monde en finissant premier de la course, vous avalez le bitume à 250 km/h dans les virages.

Où est le piège dans tout ça ?

Forza est excellent à plus d'un titre, mais il est loin d'être parfait. Comparé à ses ainés, il souffre d'un manque cruel véhicules. Deux cent, même modélisés à l’extrême jusqu'aux détails des collisions, aux rayures, à la saleté de la route, aux morceaux qui volent en éclats lors des collisions les plus catastrophiques, ça fait chiche comparé à la concurrence. De son côté, Gran Turismo 6, dernier volet en date du concurrent, n'en est il pas à 1200 véhicules ? Cent de plus, on aurait rien dit... Même trois cent, j'aurais pardonné... Mais là on se parle de mille... Et si ce n'était que le nombre de voitures... Mais ça touche aussi les circuits. 14 tracées subdivisés en deux pistes, une courte et une longue, et en doublant ça par du sens inverse, chez moi, ça s'appelle un cache misère. En face, on parle de 30 circuits en riant... Sans compter les subdivisions.

Ah... Et puis Forza, c'est le monde toujours beau ! Il ne fait jamais nuit, il ne pleut jamais, pas de neige dans les Alpes Belges, Soleil au beau fixe 24h/24.

C'est vraiment dommage pour une simulation... à moins que Forza Motorsport soit une licence de jeux de courses simulant uniquement les championnats en temps beau et clair ?

Le mot de la fin... Enfin !

En bref, Forza est l'un des meilleurs jeux du line up de la Xbox One. C'est une simulation qui pousse le plus infime détail dans ce qu'elle sait gérer, mais oblitère totalement certaine conditions qui auraient pu le rendre impeccable en tout point, et écraser totalement la concurrence. Graphiquement, il n'y a rien de comparable aujourd'hui pour mesurer la claque que ce jeu peut vous mettre dans la tronche. Il n'y a tout simplement pas de jeux de course aussi beau pour le moment. Je suis sur le cul de sa bande son, aussi bien au niveau des rendus des véhicules que du choix de la bande originale, qui pour être originale, l'est indubitablement.

Une soundtrack digne d'un Seigneur des Anneaux, d'un Gladiator ou d'un Star Wars qui vous accompagne durant vos tours de pistes, c'est une première et foutrefion, ça fonctionne carrément ! Si le cri d'un V8 en colère n'a pas achevé de vous mettre dans l'ambiance, alors l'orchestre du jeu finira par le faire. Au niveau de la jouabilité, Forza peut être le meilleur divertissement arcade qui soit pour les débutant et la simulation de course la plus aboutie pour les puristes du genre... Tant que vous aimez jouer sur circuit au Soleil.

Je l'ai dis plus haut. Forza Motorsport 5 souffre de quelques lacunes qu'il ne pourra jamais résoudre dans cet épisode. 200 modèles (sans compter les DLC qui viendront malheureusement faire de l’œil aux plus vulnérables), 14 Circuits mythiques auxquels le même nombre aurait pu se rajouter, un temps invariablement au beau fixe. Dommage. La perfection n'est pas de ce monde dira-t-on...

Et sur ces bonnes paroles, je vous laisse en compagnie de la note du jeu selon notre test, ainsi qu'avec une poignée de jolies vidéos et images ! Enjoy !

Note : 8 / 10

FORZA MOTORSPORT 5
FORZA MOTORSPORT 5
FORZA MOTORSPORT 5
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FORZA MOTORSPORT 5
FORZA MOTORSPORT 5
FORZA MOTORSPORT 5

Un Trailer Dantesque !

Un extrait de jeu fidèle, moteur, détail et musique comprise !

Avouez... Ce genre de son, on vous le met dans un FPS, vous butez tout ce qui bouge, c'est sûr !

Tag(s) : #Test jeux vidéo
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