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L’origami est un art japonais finalement très peu répandu dans nos contrées. Pour nous, il s’agit de faire des petits chats ou des grenouilles sauteuses qu’on nous apprenait à l’école primaire. Mais quand on s’y consacre un peu plus sérieusement, on peut arriver à des résultats exceptionnels. C’est en partant de cette idée que Media Molecule a basé son dernier jeu sur PS Vita, Tearaway. Connu pour le très sympathique LittleBigPlanet, le studio se sort les tripes une fois encore pour nous offrir un gameplay original exploitant au maximum les possibilités de la PS Vita dans un univers non moins atypique et enchanteur.

 

Atoi et Iota, deux messagers en forme d’enveloppe  sont les héros (à choisir au départ de l’aventure) d’un conte. Habitants au cœur d’un livre, ils devronnt délivrer leur message au lecteur au bout d’une aventure se déroulant sous la forme d’un jeu de plates-formes. Ils seront guidés et aidés par une entité assimilée à un dieu appelée « Vous », qui n’est autre que… vous, le joueur. Vous devrez donc interagir directement avec l’univers de papier pour aider le personnage dans sa mission de messager.

 

Cette interaction qui est le point central du gameplay se traduit de plusieurs façons. Comme déjà dit, Media Molecule a l’habitude de proposer une jouabilité très originale en tirant partie au maximum des possibilités de la machine. Vous devrez donc créer certains passages en déchirant le papier à l’aide du pavé tactile arrière, déplier des plates-formes avec le tactile avant, remplir des quêtes où votre trogne (grâce à la caméra) et votre voix (avec le micro intégré) seront mises à contribution. Alors que vous apparaissez à chaque instant à l’écran à travers le soleil, chaque action demandée aura des répercutions sur le monde de papier craft qui interviendront à plus ou moins long terme. Par exemple, il vous faudra redonner des couleurs à un élan (oui, l’animal) en photographiant un motif dans le « monde réel ». Cet élan habillé de sa nouvelle parure peuplera par la suite certaines contrées.

 

Univers basé sur l’origami oblige, il vous sera également demandé de créer des objets en les dessinant sur des papiers de couleur pour qu’ils soient intégrés une fois encore à votre environnement. Pas toujours simple de dessiner ce qu’on veut à la perfection avec le doigt, il suffira tout de même de peu de choses pour avoir un résultat convenable. Le Roi des Écureuils a perdu sa couronne, créez-en une à l’envie, conventionnelle ou complètement fantasque. N’hésitez pas à créer tout et n’importe quoi sachant que vous pouvez personnaliser de A à Z votre messager, même si des objets préfabriqués sont disponibles également (voir le Link d’un internaute ci-dessous).

 

Le jeu étant un jeu de plate-forme avec tout ce que ça comporte (les pièges à traverser, les ennemis à éviter ou à abattre, les objets à trouver), il y a largement de quoi faire pour s’occuper un petit moment, surtout que l’univers de papier est incroyablement beau, sans parler des musiques à consonance celtique qui continueront de vous émerveiller une fois la console éteinte. Le jeu n’est certes pas très long (6h en ligne droite) mais pour y découvrir tous ses secrets (confettis servant de monnaie, ennemis, paquets-cadeaux, animaux cachés…) il vous faudra au moins le double. Et pour vous y pousser s’il y avait encore quelques réticents, le jeu offre des récompenses encore une fois originales. En effet, vous aurez la possibilité de récupérer sur internet les patrons à imprimer des objets et des personnages trouvés pour les recréer vous-même en origami véritable. Si certains demandent un peu de dextérité, les résultats sont tout de même bluffants. Ayant accès également à un appareil photo (utile dans votre quête), vous pourrez à tout moment partager vos meilleurs clichés avec le monde entier.

 

Tearaway est l’exemple-même du jeu qui casse le 4ème mur pour nous faire entrer réellement dans le jeu. De part sa féerie, son ingéniosité, ses possibilités, il se fait le porte-étendard d’une poignée de jeux trop méconnus mais d’une profondeur infinie comme le sont des jeux comme Journey, Ico, Rain, Flower... (Toute accointance de cette liste avec Sony ne serait que pure coïncidence fortuite)

Tearaway
Tearaway
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Tearaway
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Tag(s) : #Test jeux vidéo
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