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Aujourd’hui sortait Godzilla, un film dont j’attendais beaucoup après la jolie purge datant de 1998 avec notre Jean Réno national. Ils ont cette fois pris le parti du se rapprocher beaucoup plus des versions japonaises, avec un lézard au design beaucoup plus proche de la version originale (exit le stégosaure) qui est là pour sauver le monde et rétablir l’équilibre naturel de Dame Nature face aux menaces de monstres non moins impressionnantes au design d’Evangelion, les Mutos. Un joli programme ☺♪.

 

Oui mais voilà, ces débilos ont seulement pris le background original pour en faire une purge dont ils nous inondent depuis des années. Facile quand on a un budget de 160 millions de dollars de faire des scènes qui paraissent impressionnantes en dégommant des immeubles, en jouant avec des sous-marins nucléaires, en bousillant un aéroport comme un château de cartes. Encore faut-il qu’il y ait un certain lien entre tout ça.

 

« _ Bon les gars, on a claqué tout le budget dans la destruction du monde et dans la jolie animation de nos grosses bêtes, mais on a oublié d’intégrer la paye du scénariste.

_ Pas grave Jean-Louis, mon petit cousin est fan de ce genre de films catastrophes qu’il regarde en boucle depuis 15 ans, il peut nous montrer un truc contre un Lego Indiana Jones et 2 kinder Surprise.

– OK Jean-Jacques, je te laisse faire. »

Et paf, ça fait des choca… Ah non, ça fait un beau ratage, un film tout pourri où ils recyclent absolument TOUT le film et TOUS ses personnages, du héros militaire qui est le meilleur du monde avec un père qui avait tout deviné depuis le début, une femme un peu « tebée » mais infirmière donc parfaite, un scientifique qui sait expliquer toutes les théories fumeuses qui ne manquent pas de sortir en cas d’incohérence (mon Dieu, qu’est-ce qu’ils t’ont fait WATANABE Ken !) et de « coup de bol » (très nombreux évidemment). On peut prendre les films comme Independence Day, 2012, Le Jour d’Après, Volcano, Twister, Prédictions, Armageddon, La Guerre des Mondes…. c’est TOUJOURS les mêmes saloperies qu’on nous réchauffe depuis des années et des années. Déjà que je trouve le genre  « films catastrophes » bien moisi, ce n’est pas pour en plus en reprendre un deuxième service.

 

Alors quand on utilise un monstre fort comme Godzilla, j’ai mal à mon Japon de voir les américains détruire un mythe (un de plus) à coup de millions de dollars. Quand je vais au cinéma, j’attends autre chose qu’un produit de consommation. Et qu’on ne me sorte pas que c’est « juste du divertissement », Avengers, Spiderman, ou même Transformers, ÇA c’est du divertissement. Là c’est juste une honte. Ah oui, ils ont quand même conservé le sens premier de Godzilla (une métaphore des bombes atomiques au Japon), mais comme c’est un film de « divertissement » dans lequel il ne faudrait surtout par réveiller un neurone du spectateur, on nous l’explique très clairement dans une phrase pour passer à autre chose, sans que le message ne passe le moins du monde.

Si je devais mettre une note, ça serait 02/20, uniquement pour la scène de fin (mais filmée avec la bi… *bip*  évidemment). Je ne ferai donc même pas l’effort pour la mise en page, j’ai déjà perdu assez de temps avec ce machin.

 

CH’UIS ÉNERVÉ LÀ (è_é) !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

GodzillaGodzilla
Tag(s) : #critiques cine
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