Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

VIKING : Battle for Asgard

Il est des jeux qui ne font pas parler d'eux, et il ne s'agira pas dans ces pages d'une nouveauté, car le test d'aujourd'hui relate d'une de ces production dont le nom ne fera pas écho dans les anales, malgré un potentiel puissant. L'actualité cinématographique, avec la sortie récente de Thor : Le monde des ténèbres, deuxième volet de la saga du blond au marteau mia-mia magique dans les salles obscures, me permet de faire, pour la première fois, un test se rapprochant de la dernière critique de l'ami Ben.

Parlons donc de Viking : Battle for Asgard.

Viking est un jeu édité par Sega et produit par The Creative Assembly, sortit dans nos vertes contrées fin mars 2008 sur PC, Xbox360 et PS3. Le style de jeu, Beat'em all (comprenez dégommez les tous, et pas forcément de manière douce) action possède en vérité plus d'une corde à son arc (qui a dit Hawkeye?) en proposant aussi une poignée de phase d'infiltration et même de stratégie en combat de masse à la Dynasty Warriors.

Inspiré de la mythologie Asgardienne, on y retrouve quelques noms bien connus de cet univers comme Hel, Freya, Odin, Mjolnir et j'en passe. Néanmoins, il est tout de suite bon de clarifier les choses : Viking n'utilise malheureusement pas pleinement ce vivier qu'il a choisit pour inspiration, n'usant finalement que comme prétexte ces noms, et le peu de créatures divines et liées à cette cosmogonie qui apparaîtront en attestera rapidement.

Dès le commencement, et même si on prend en considération son age, Battle for Asgard en jette graphiquement. Skarin, le héros de notre saga, est aussi détaillé qu'une œuvre d'art et si son visage nous rappellera inévitablement ce bon vieux Shwarzi dans son époque Conan, ce n'est certainement pas innocent. Le détail des personnages principaux, comprenez là donc notre Viking blond platine, la sinistre Hel et la plantureuse Freya, est poussé à l’extrême et la vie s'échappe d'eux de façon parfaitement convaincante.

Les territoires nordiques vous apparaîtront tantôt aussi colorés qu'un arc en ciel ou alors aussi sombre que les terres du Mordor, selon quelle déesse règne dans les lieux visités. Évidement, en tant que bon et brave guerrier, vous servirez la belle blonde Freya, et vos victoires transformeront les terres dévastés assujettit à Hel en magnifiques paysages verdoyants... Instantanément. Car il est à noté que la transition n'est pas progressive et que, apparemment, la nature Asgardienne est particulièrement dépendante de son seigneur et lui obéira au doigt et à l’œil.

Le jeu se divise en deux phases bien distincte dans son gameplay. Le but étant de monter une armée de guerrier nordique capable de vaincre sur le champ de bataille les morts vivants de Hel. Cette dernière souhaitant apparemment déclencher Ragnarok, l'hiver éternel, que tout Asgardien craint en son cœur et en son âme. La première phase, consiste donc plutôt en un jeu d'action où vous parcourrez la zone de jeu (divisée en trois îles, que vous ne pourrez faire que dans un ordre bien précis et non sans avoir remplit certaines missions et conditions).

Dans cette phase, vous pourrez combattre seul face à des groupes de suppôts de Hel, sauver par ci par là vos frères prisonniers par l'ennemi pour grossir les rangs de votre armée et trouver des artefacts vous octroyant quelques pouvoirs élémentaires afin de trucider les vos adversaires de mille et une façon. Côté combat, cette phase est assez simple à prendre en main, dès lors que l'on comprend quand frapper, quand parer et quand esquiver.

Quelques QTE, ou actions contextuelles, vous permettront d’exécuter vos assaillants avec classe et hémoglobine projetée à tout va. L'une d'elle, que je me fais un plaisir de vous décrire, consistera à trancher bras gauche et droit à votre ennemi, puis à le décapiter après un tour d'élan, comme si le pauvre bougre aurait pu faire quoique ce soit une fois perdu ses deux membres... Mais bon, le flow n'a pas de prix !

Dans cette première phase, vous aurez l'opportunité de fureter dans les plus grands camps où flottent les bannières de Hel, usant de furtivité au bénéfice de la nuit afin de prendre des marques ou de préparer des sales coups en vu de la seconde phase du jeu : les Batailles. L'infiltration est juste un argument, car Skarin est à peu prêt invincible. Non pas que sa santé ne tombe pas rapidement si vous ne prenez pas garde, mais que si jamais le guerrier pose un genou à terre, agonisant, il est automatiquement téléporté à un point proche de l'action, au top de sa forme.

Non, pas de game over dans Viking : Battle for Asgard. Néanmoins, certain passage seront assez ardu pour que vous compreniez que vous n'êtes pas Thor lui-même après vingt morts d'affilées contre une douzaines de zombis. Il est bon de noter que certain combats de boss vaillent le détour, tant les actions contextuelles hument la classe absolue. Les ennemis les plus difficiles, lorsqu'ils accepteront leur trépas, le feront par les mouvements d'un Skarin bouillant et impressionnant de violence et de gymnastique.

La seconde phase de jeu, les batailles donc, que vous aurez plus ou moins bien préparé quelques instants avant en libérant un maximum de vos guerriers ou en assujettissants ça et là un dragon par les affres de la magie nordique, pourront afficher en un instant sur votre écran des centaines d'ennemis. Le gros problème de cette phase est littéralement le bronx dans lequel elle vous enferme.

Vous pouvez faire appel à des sorciers, à vos dragons donc, à de l'artillerie (comprenez là catapultes et balistes... Je croix qu'il s'agit d'un anachronisme, mais tant pis, hein... Après tout on cause à Freya aussi... Viking n'est pas une simulation, hein!)...

Mais pour agir de façon stratégique, une vue d'ensemble aurait été souhaitable. Bah non... Vous êtes Skarin, pas un général sur un fauteuil au loin... Vous êtes avec vos gars, à vous battre comme un homme ! Alors vous donnez vos ordres dans le bordel le plus total. Si les batailles sont amusantes, voir de véritables défouloir tant le nombre d'ennemis est grand, elles manquent terriblement de punch. À osciller entre God of War et Dynasty Warriors, Viking se perd un peu... Peut être aurait on préférer dans ce cas que Creative Assembly choisisse son genre en paufinant une phase plutot qu'une autre... Peut être...

Enfin Viking : battle for Asgard est un tout, avec ces deux phases et ces genres mêlés, maladroitement certes, mais de façon si attachante ! Graphiquement au top de son temps, un bon jeu qui se boucle en une quinzaine d'heures environ, dont la bande son (musique et doublage) accessoires et au scénario convenu... Pourtant, je vous invite, une fois le jeu bouclé, à vous attarder sur l'OST de ce titre... Et alors vous vous poserez comme moi cette question : Pourquoi cette zique super classe ne me dit absolument rien ?

Viking : Battle for Asgard, c'est l'histoire de plein de bonnes choses qu'un apprenti sorcier à jeté dans sa marmite et a agité frénétiquement puis a lancé le tout en l'air en criant « Voles petit oiseau ! Voles ! ». Pour ma part, j'ai vraiment apprécié ce moment passé avec Skarin et regrette qu'à ce jour, la licence n'ait point donnée lieu à une suite... Malgré le manque d'utilisation de la mythologie à laquelle il s'accroche et son ambiance sonore maladroite.

Aujourd'hui, Viking ne doit plus être bien expansif niveau finances pour freiner un quelconque achat. Si vous le trouvez d'occaz où à pas cher en neuf, n'hésitez pas si le genre action beat'm'all ne vous freine pas. Autrement, passez votre chemin... Viking n'est pas un jeu pour les petites natures qui n'ont pas leur place au Valhalla.

Note : 7/10

VIKING : Battle for Asgard
VIKING : Battle for Asgard
VIKING : Battle for Asgard
VIKING : Battle for Asgard
VIKING : Battle for Asgard
VIKING : Battle for Asgard
VIKING : Battle for Asgard
VIKING : Battle for Asgard
VIKING : Battle for Asgard

Un vrai trailer avec de vrais morceaux de vikings dedans !

Tag(s) : #Test jeux vidéo
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :